S’aimer comme on se quitte : « Il faut que je sauve ma peau, car je ne peux rien faire pour lui »

Deux jours dans la vie des amoureux. Le premier parce que tout s’y joue, le second parce que tout s’y perd. Cette semaine, le témoignage de Jeanne, 35 ans, mariée à un homme en proie à ses démons.

Premier jour

Je suis une postadolescente complexée et une grande amoureuse. A la différence de mes copines qui ont une vision plus simple de l’amour, je ne mets pas beaucoup de légèreté dans les choses. Je termine une relation bizarre avec quelqu’un d’encore plus compliqué que moi, qui me jette. Pour me consoler, une amie me propose une grosse soirée d’école de commerce à Lille.

On y arrive en mode piles électriques, chez un copain en coloc, qui a d’autres copains. On va tous dans un bar boire l’apéro. Il est là, Alexandre, avec son pull jaune. Il est magnétique, se rapproche de moi, m’explique qu’il fait des études d’allemand, moi qui suis en pleine période Good Bye Lenin! à vouloir habiter à Berlin. Je cherche à réparer mon ego blessé par le garçon précédent, mais je n’ai pas envie d’être avec quelqu’un. L’apéro terminé, on rentre ensuite se préparer pour la soirée. Il faut être bien habillé.

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